L'UE a approuvé un nouveau médicament contre le VIH

Les infections par le VIH sont actuellement en recul dans de nombreuses régions du monde et l'OMS a souvent annoncé avec optimisme que le VIH pourrait être éradiqué d'ici 2030.

Il ne faut cependant pas oublier que de nombreuses personnes continuent à être infectées ou à souffrir des effets du VIH.

Au cours des décennies, la médecine a certes réalisé de nombreux progrès dans le traitement du VIH, mais les malades doivent en général prendre quotidiennement différentes préparations pour pouvoir mener une vie - idéalement - sans symptômes. Il n'existe pas encore de véritable traitement.

Un nouveau médicament contre le VIH approuvé

Le médicament anti-VIH lenacapavir (Sunlenca®, Gilead) est autorisé - mais qu'est-ce qui change ?

L'autorisation de nouveaux médicaments contre le VIH pour lutter contre différentes maladies ne constitue pas encore une véritable révolution. Le lenacapavir (Sunlenca®, Gilead) est cependant un médicament à action prolongée qui fait partie des inhibiteurs de capside. Ce qui est particulier : Ce médicament doit être pris par voie orale dans un premier temps et, après un certain temps, n'être administré que deux fois par an sous forme d'injection.

Le traitement serait par conséquent nettement plus "confortable" que ce n'est le cas actuellement. Les personnes qui souffrent du VIH auraient ainsi la possibilité de retrouver une grande partie de leur qualité de vie. Car : la recherche ne vise pas seulement à guérir les gens, mais aussi à simplifier les choses, tout en travaillant de manière naturellement efficace et en améliorant la vie des personnes concernées. Au-dessus de tout, il y a une espérance de vie plus longue avec l'exigence de profiter aussi du plaisir d'exister.

Quel est le rôle de l'intervalle entre les prises ?

Pas de doute : le nouveau médicament contre le VIH, le lenacapavir (Sunlenca®, Gilead), est très attractif, ne serait-ce que parce qu'il doit être pris ou injecté relativement rarement. Il dépasse même les leaders actuels que sont le cabotégravir (Vocabria®) et la rilpivirine (Rekambys®). En effet, le médicament nouvellement autorisé ne doit être pris par voie orale que pendant une période de deux semaines. Ensuite, une injection est administrée tous les six mois.

L'autorisation de mise sur le marché profite aux adultes pour lesquels la plupart des autres médicaments autorisés contre le VIH n'entrent pas en ligne de compte. Le médicament a été développé aux Etats-Unis et a réussi à faire parler de lui relativement rapidement dans les médias. Entre autres parce que la prise ou le traitement semblent si confortables.

Actuellement, on ne connaît pas (encore ?) de résistance croisée à d'autres produits. La plupart des patients qui ont déjà été en contact avec le traitement ont bien toléré le lenacapavir (Sunlenca®, Gilead). Lorsque tous les facteurs étaient réunis, aucune charge virale n'a pu être détectée après environ six mois.

Un nouveau médicament contre le VIH approuvé

Une autorisation et beaucoup d'espoir

Le diagnostic du sida bouleverse en grande partie la vie des personnes concernées. Outre le fait de devoir se résigner à voir son espérance de vie éventuellement diminuer, une thérapie (souvent) coûteuse est également en jeu.

La prise quotidienne de médicaments, qui de surcroît ne sont pas toujours bien tolérés, peut entre autres souvent entraîner des dépressions. Si le nouveau médicament contre le VIH parvient à s'imposer, il n'est certainement pas exagéré de parler d'une sorte de "révolution". Après tout, il simplifierait considérablement le traitement du sida.

Les nouvelles possibilités s'intégreraient beaucoup plus facilement dans la vie quotidienne et les personnes concernées ne se verraient en outre pas rappeler sans cesse qu'elles sont porteuses du VIH. L'autorisation de mise sur le marché du médicament prouve toutefois, entre autres, l'intensité des travaux de recherche menés ces dernières années sur un (ou plusieurs) médicament(s) contre le VIH.

La lutte contre le sida n'est pas encore terminée. Cependant, l'objectif de l'OMS d'éradiquer la maladie d'ici 2030 s'est un peu rapproché.

 

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