L'identité de genre doit être davantage prise en compte lors des fouilles corporelles en prison

Modifications de la fouille corporelle

Les personnes qui doivent aller en prison doivent d'abord se soumettre à une fouille corporelle. Dans le Bade-Wurtemberg, la distinction entre hommes et femmes n'est plus la seule à être prise en compte. Le fait que les personnes puissent également avoir une autre identité de genre sera bientôt encore plus pris en compte. Le quotidien des détenus trans pourrait donc bien changer dans ce Land.

Il faudra peut-être encore un peu de temps avant que tout soit réellement en ordre. Actuellement, les responsables sont en train de recueillir différents avis sur le sujet.
Où en est-on et qu'est-ce qui pourrait changer ?

Le nombre de détenus trans dans les prisons du Bade-Wurtemberg est faible. Et pourtant, il est bien sûr important de fournir aux personnes concernées une prise en charge individuelle et de ne pas simplement ignorer le fait qu'il n'est pas possible de catégoriser ici en "masculin" et "féminin" classiques basés sur le sexe de naissance.

Les fouilles corporelles sont un domaine qui pourrait changer radicalement à l'avenir. Dans ce domaine, des approches plus flexibles devraient être possibles à l'avenir. Mais un regard sur le passé montre aussi que de nombreux responsables dans les prisons avaient déjà décidé qu'il était préférable de se débarrasser des normes traditionnelles dans ce domaine.

De plus, par le passé, certains détenus trans ont pu suivre une psychothérapie pendant leur séjour en prison. Par conséquent, il leur a souvent été plus facile d'assumer leur identité de genre.

Modifications de la fouille corporelle

Dans quelle mesure est-il judicieux de s'inspirer de l'action de la police ?

Il est intéressant de constater que de nombreux fonctionnaires laissent déjà les personnes transsexuelles décider elles-mêmes si la fouille corporelle doit être effectuée par un homme ou par une femme. De cette manière, la procédure peut souvent être encore un peu moins stressante. Reste à savoir dans quelle mesure cette procédure pourra être appliquée à l'avenir dans les prisons du Bade-Wurtemberg.

On peut toutefois se demander pourquoi il est naturel pour beaucoup de faire voter lors des fouilles corporelles effectuées par la police et pourquoi la procédure en prisonest, d'une certaine manière, encore un peu "à la traîne".

Quelle est la meilleure façon d'appliquer les nouvelles règles ?

Si l'on prend un peu de temps pour se pencher sur les développements actuels autour des personnes trans, mais aussi sur la langue et les changements linguistiques dans ce contexte, on se rend vite compte que les choses ont tout de même beaucoup évolué ces dernières années.

Afin de mieux prendre en compte la transsexualité des détenus concernés, il est certainement préférable d'établir des valeurs de référence uniformes. Il n'est par exemple pas très utile que dans certaines prisons, les examens soient encore effectués selon les anciennes normes, alors que dans d'autres, ils le sont selon les nouvelles règles.

Il est en tout cas certain que le sujet a été sous-estimé pendant une trop longue période. "Ce n'estpas parce qu'il y a relativement peu de détenus transsexuels qu'il est "normal" de prendre des décisions qui ne tiennent pas compte de leurs intérêts. Les nouvelles règles, si elles sont appliquées, peuvent concerner dans un premier temps un groupe de personnes relativement restreint, mais - dans l'ensemble - elles constituent définitivement un pas dans la bonne direction.

 

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